Analyses d’œuvres par Elle Bory

 Français  et Anglais      

 E-mail :ellebory@free.fr

http://ellebory.livegalerie.com/

Je me suis toujours amusée à nommer chacune de mes peintures abstraites en tant que :

Ø     Espace-temps tableaux, chaque espace-temps tableaux s’intègrent à différentes catégories de groupes de matières-couleurs par exemple le groupe des matières-couleurs rouges, celui des matières-couleurs bleus etc.

J’entends aussi par le terme matière-couleur la manière dont je prépare  la peinture à l’acrylique dont j’use et abuse depuis voilà maintenant à peu près vingt ans, et qui reste ma préférence, par sa texture, sa froideur, son éclat en même temps, sa matité aussi !

Le plus souvent je mélange la peinture à des liants divers, ce qui induit l’effet de matière-couleur dont je fais allusion.

Mes outils sont multiples :

Couteaux à peindre, éponges diverses, chiffons, rouleaux et nombreux formats de pinceaux et bien entendu mes mains etc.

J’expliquais ma démarche de création  sur un site que je partageais avec d’autres artistes depuis 2002 : webartsite.com.

Maintenant c’est à l’adresse suivante http://elle.bory.free.fr que vous pourrez découvrir ma démarche artistique, mes expériences, mon curriculum artistique etc.

 En juillet depuis 2002 tous les artistes se retrouvent pour de nouvelles rencontres artistiques pour Les Nouvelles Métamorphoses qui est une grande manifestation à La Mothe Ste Héraye dans les Deux-Sèvres près de Niort.

 

J’ai pris l’habitude d’analyser certaines de mes œuvres :

Ø     5 espaces-temps tableaux réalisés sur du papier contre collé.

XAO-YANG II 65x50 Acrylique.

Imaginé après la lecture du livre : « Le chemin du Tao » de

Gérard Edde.

Ce qu’il faut savoir c’est que je me reconnais assez bien dans le courant de pensée issu de la philosophie taoïste, qui est fondé sur le concept du yin et du yang.

Où le  principe des opposés indissociables, là d’où tout est issu, chaque différences en elles-mêmes donnant naissance à son contraire et réciproquement, le principe de simultanéité générant et révélant son contraire dans un leitmotiv incessant et par là même principe de vie : la matrice.

Là où l’idée devient intéressante dans ma démarche artistique, c’est au moment ou les opposés nuit et jour, blanc et noir, force du néant, inertie de la materiae prima et notre monde des couleurs se révèlent les uns et les unes aux autres pour mieux s’effacer, se distinguent, et puis…s’harmonisent …

Là où tout prend enfin un sens Xao Yang II : force masculine par excellence est né, entité masculine qui s’oppose dix ans après à Xao Yang I et qui s’en fait l’écho.

Cette œuvre qui a le pouvoir de connecter l’être humain avec l’univers tout entier au travers du corps et de l’esprit me renvoie pourtant l’image de

Xao Yang I avec cet immense oiseau de feu plongeant dans un océan pacifique lénifié et serein.

Ici comme le fait la voie taoïste qui se réfère sans cesse à l’expérience directe ; et qui raconte que pour connaître le Tao il faut simplement expérimenter la conscience et l’énergie.

L’espace-temps tableau Xao Yang II qui est issu du groupe des matières-couleurs violet en soi le mélange  des matières- couleurs bleu et rouge.

Le ton local du papier collé sur le support en carton est violet/bleu il fait corps avec des blancs bouillonnants et mousseux, travaillés à l’éponge ce qui donne à l’œuvre cet effet « vibratoire ».

Si le spectateur se laisse saisir et emporter, il laissera vagabonder son regard et pourra le laisser se perdre aussi dans des rouges orangers chaleureux et vifs et rebondissant, sans cesse…

Je relie Xao Yang II à une respiration pleine d’énergie généreuse, je l’ai souhaité ainsi en le réalisant je lui ai transmis mes ondes chargées positivement, certains de ses spectateurs du passé m’ont confortés dans cette idée.

En me renvoyant des images telles que :

« Un après-midi d’été après l’orage quand revient la douce chaleur du soleil et que ses rayons viennent subrepticement se poser sur les objets et leur donner cette lumière externe presque irréelle tant elle confronte l’objet aux limites de ce qu’il peut-être.

Et sur soi, mais encore une chaleur intense au niveau du cœur… »

La dernière image est pure et libre, une personne me l’a retransmise ainsi, cela m’a fait penser à l’idée du bonheur.

En tout cas pour moi et dans mon optique l’idée du chemin du Tao est l’idée de la recherche de la voie, du bonheur, en tout cas de quelque chose qui réunifierait l’être humain.

Mes espaces-temps tableaux sont souvent autant de quêtes, de messages qui n’attendent qu’a être lus, décodés par le spectateur et enfin servir de détonateur/révélateur.

J’aime assez cette notion que au –delà des œuvres quelles soient issues du registre des peintures, des sculptures, ou des diverses installations in situ ou en nature en tous genre… et de leurs caractères purement esthétique il existe la délivrance d’un message libre et fondamental qui rattacherait  nos multiples créations à nous autres artistes, à quelque chose d’autre, de plus puissant, de plus spirituel !

Et qu’ainsi au-delà de leurs messages particuliers il soit question d’un unique message en particulier pour chaque individu en ce monde.

Zen 65x50 Acrylique.

Cette œuvre fait partie des matières-couleur noires non pas celles des œuvres forces telles que : Fusion, Etna, Métal-Fusion etc.

Mais plutôt de celles issues du registre dans lequel j’aime à insinuer que :

« Le noir est l’écrin des couleurs. »

Ici, les couleurs sont fondues, travaillées en dessous du noir qui est frotté, gratté, les matières-couleurs représentent et suggèrent des formes sous-entendues qui ne se livrent pas d’emblée, on pourra y percevoir quelques visages à peine ébauchés…

Il est assez rare que je « figure » ainsi des personnages, mais Zen se situant chronologiquement à la suite d’Eden I  avec lequel j’avais commencé à amorcer ma  nouvelle démarche de recherche figurative ou représentation de la réalité cela était délibéré de ma part.

Zen apparaît calme, mais de part son côté obscur laisse passer diverses sensations propre au ressenti de chacun en fonction de son propre sentiment du moment où induit par son vécu passé.

Osmose 65x50 Acrylique.

Pure expression abstraite, se rattachant aux œuvres forces issues du groupe matière-couleur noir citées précédemment, la seule nuance est celle du vert glacé et froid qui creuse dans l’œuvre des vides comme aussi, autant de jets d’eau venant éteindre le feu sous-jacent.

L’espace-temps tableau Osmose reste une parenthèse enclavée dans ma démarche de recherche relative aux matières-couleurs noires.

L’outil couteau à peindre est utilisé dans un dessein visant plus à lier, à réunir, plutôt qu’a séparer ou à scinder les matières-couleurs entres elles.

C’est une volonté propre de créer une corrélation matière-couleur, même si celle-ci ne correspond pas à une liaison chromatique dite cohérente ou académique.

C’est par ce paradoxe que j’aspire à obtenir l’Osmose titre prédéterminant l’issue et l’essence même de cet espace-temps tableau !

 

Ronds d’eaux 70x50 Acrylique.

Cette œuvre a été réalisée lors de la première manifestation des Nouvelles Métamorphoses à la Mothe Ste Héraye, pour l’occasion les villageois nous avaient remis nombreux objets insolites et hétéroclites de leur environnement à fin que nous autres artistes en tous genres puisque peintres, sculpteurs, photographes etc étaient confondus nous puissions les investir de différentes manières.

J’avais sélectionnés des bouchons de bouteilles en plastiques d’eaux de style Volvic etc, de couleurs bleus, jaunes et verts mêlés dans une poche plastifiée blanche légèrement opaque.

Visuellement ce qui m’a attiré ce sont les teintes pastellisées de bleu ciel et autres jaunes pâles, et verts d’eaux, naissants du mélange optique dû à leur contenant soit : la poche plastifiée.

Donc dans cette composition, les bleus verts, des lagons ou des lagunes marécageuses comme l’on désire les percevoir, lorsque la géométrie des ronds donnent aux contours de l’eau un caractère plus familier, tout au plus moins inquiétant. Comme autant de petits signes venant à traduire-on ne sait qu’elle respiration sous-jacente.

J’ai travaillé à l’éponge à fin de donner à cet espace-temps tableau un côté vaporeux, comme si une chaleur  émanait de la matière eau elle-même !

Vaporeux comme vapeur d’eau ou vapeur du lit de la rivière quand la terre et la vie végétal et animal l’on peut dire de prêtent à tant de jeux que cela fait se dégager une douce chaleur vivante…

De manière ludique, aussi, j’aime à m’imaginer que se sont autant de petits poissons qui de dessous la toile viennent à la surface et dessinent des ronds dans l’eau…

J’aime le travail des matières-couleurs vertes et bleues qui se mêlent et fusent par le transport réel de l’eau que j’ai utilisé abondamment pour cette œuvre.

Ce tableau tout autant que Osmose reste également entre parenthèse, puisqu’il s’intègre à d’autres œuvres sur le thème de la religion telles que : 

« Archange, Angel, etc. »

 

En parlant des poissons je fais ici référence, à l’ère chrétienne symbolisée par le signe astrologique du poisson qui  du reste est mon signe zodiacal.

Entre autre chose, mais encore,  je fais  sans connotation religieuse précise un clin d’œil à Moise tel qu’on nous l’a symbolisé comme celui qui est sorti des eaux.

Dans ce sens il me permet de jeter un pont symbolique comme étant celui qui peut nous représenter tous universellement parlant j’entends.

Je cherche plus une ouverture sur un état d’introspection délivré par le message de l’œuvre : « Ronds d’eaux  » le plus simplement.

Qu’un discours religieux quel qu’il  soit.

Cela étant cela m’amuse en même temps d’ouvrir la parenthèse sur la psychanalyse et le champ qui utilise souvent l’image symbolique de l’eau comme celle soit :

Du marécage de la conscience ou de l’océan de l’inconscient, et là dans ce conscient ou inconscient penser que Rond d’eaux puisse inviter en même temps ses spectateurs à se positionner voir à se situer vis-à-vis de ses propres ressentis.

Qu’il pose un nouveau regard sur lui-même d’ailleurs l’on voit des yeux disséminés de-ci de –là dans cette œuvre, comme si le spectateur qui regarde l’œuvre est à son tour regardé, ce jeu de regard ouvre la porte sur l’introspection, en tout cas sur l’idée de se demander ce que l’on ressent face à ce regard qui sort de l’œuvre et qui se porte sur lui- même !

C’est au travers de ce jeu interactif que s’opère la magie de l’espace-temps Ronds d’eaux.

Magie Noire 60 x50 Acrylique.

Cette composition s’intègre directement au groupe matière-couleur rouge. C’est un travail direct au couteau, des sphères sont ici présentent au nombre de cinq, comme nos cinq sens.

Sphères éclatantes qui se livrent sur le support de papier recouvert d’un rouge éclatant.

Les bleus, les magentas, mêlés à l’orange en touche, sont l’expression directe du geste.

Ils font corps avec les blancs et les noirs qui eux créent l’espace.

Quand les vides et les pleins se rencontrent, se lient et se confondent.

Le mouvement de cet espace-temps tableau lui, se fait intense, tonique.

Entraînant le spectateur de l’œuvre dans un leitmotiv énergétique.

Cette composition je l’ai intitulée Magie Noire pour symboliser un rêve chamanique que j’ai fait il y’a quelques années.

J’ai souhaité recréer et redonner cette impression de transe à l’œuvre, un exutoire en même temps de nos nombreux affects par le transfert des couleurs elles-mêmes.

Comme le guérisseur ou le chamane entrant en transe pour soigner, Magie Noire serait comme une posologie à base de couleurs qui soignerait les mots de l’âme et du corps.

Ø     5 espaces-temps tableaux sur toile.

Soleil Rouge 130 x  89 Acrylique.

Cet espace-temps tableau fait parti des groupes matières-couleurs rouge.

Cette œuvre ne vient pas conclure un chapitre amorcé par Et la Terre  ?, bien au contraire elle m’a permit une ouverture dans ma démarche artistique.

Dans Et la Terre  ?

J’aborde la situation au niveau écologique générale avec un questionnement, dans T° il s’agit plutôt de la montée en puissance des températures atmosphériques par l’utilisation du symbole du degré fahrenheit, (°) n’ayant de cesse de s’élever, via les problèmes de réchauffement climatique.

Avec Soleil Rouge j’entre directement dans le vif du sujet en décrivant notre soleil lui-même qui devient de plus en plus omniprésent.

J’ai eu envie de symboliser à ma manière ces problèmes d’environnements, en toute simplicité, j’ai par ailleurs proposé mes œuvres en support pour des campagnes de défense de l’environnement.

Quelle serait leur plus belle récompense si ce n’était d’exister pour la cause qui les a vu être crées.

En attendant ce n’est plus d’un questionnement dont il s’agit comme avec Et la Terre ni d’un constat comme avec T° AVEC Soleil Rouge c’est une prise de  conscience brûlante qui saisie le spectateur !

Ce n’est plus en instance ou entres guillemets, là, c’est la réalisation concrète de ce que j’ai voulu mettre en avant pour en permettre la prise de conscience généralisée.

Dans Soleil Rouge toutes les matières-couleurs sont au rendez-vous si l’on peut dire, des plus froides aux plus chaudes.

Elles ont jaillies des tubes, sans s’annoncer.

Evidement elles se devaient d’être là, c’est tout !

Les matières-couleurs des plus vives aux plus acides, même le vert électrique y est présent, s’opposant vivement à ses complémentaires tels que les rouges ou les magentas…

Les couleurs ainsi par une véhémente gestuelle des plus vives aux plus acides sont mises en présence.

Des mouvements rapides dans toutes les directions se chevauchent créant ainsi l’intensité propre presque  compulsive que j’ai souhaité donner à cette œuvre.

Mon énergie artistique freinée par mon analyse pendant une année a pu enfin s’exorciser au cœur de ce Soleil Rouge !

L’expression gestuelle exclusivement réalisée au couteau  m’a permis d’ inscrire toute la portée de ce que j’ai vu, entendu et compris des informations  médiatiques délivrées sur le sujet et puis la morsure du soleil en cette canicule de cet été 2003.

M’ont permis de montrer le résultat que toutes les couleurs peuvent aussi très bien s’exprimer d’elles-mêmes sur notre monde.

J’ai eu envie de vous proposer la lecture d’un texte nommé Soleil Rouge que j’ai écrit en 1999. Un avant goût de l’œuvre elle-même.

                                                   Soleil Rouge

Des saisons ordinaires qui n’en ont plus vraiment l’air...

A quand un soleil rouge opposé à une lune verte ?

Même l’air est devenu irrespirable

Tout redeviendra-t-il normal ?

Le miel à ce qu’il paraît cette année deviendrait violet !

Où irons-nous chercher les couleurs de notre passé ?

Quand toutes les sources auront été épuisées ?

Sans ressources après qu’irons-nous chercher encore ?

Alors qu’il nous suffirait juste d’apprécier ce qui nous a été donné...

Des saisons ordinaires qui n’en ont plus vraiment l’air...

A quand un voyage astral vers un point d’horizon final entre ciel et terre ?

Quant à notre Terre baignera-t-elle dans un bonheur existentiel ?

Pourrons-nous sauver l’âme de notre Monde ?

Quand l’immonde calcul nous aura laissé sans préambule, seul, face à un monde aseptisé !

Et nos enfants auront-ils encore de quoi rêver ?

Tout redeviendra-t-il vraiment normal ?

Car, même l’air est devenu irrespirable !

Trouvez-vous cela vraiment normal ?

Mercure 146 x 114 Acrylique.

L’espace-temps tableau Mercure sort de mon registre habituel, déjà par le choix des couleurs utilisées puisque les matières-couleurs froides sont prédominantes telles que : les bleues, aciers, les turquoises et les blancs mousseux travaillés à la grosse éponge viennent dans cet espace-temps tableau faire danser les couleurs !

Le vert électrique jaillit du bas de l’œuvre comme s’il annonçait la naissance de la forme noire, certaines personnes y verront la naissance d’un dos d’athlète issu d’un corps d’apollon musclé et à la peau d’ébène sectionné par les sphères omniprésentes.

La matière-couleur noire travaillée au couteau reste cependant dénuée d’un sens que j’aurai souhaité lui assigner au préalable.

Elle est la forme noire que j’ai aimé découvrir au travers de l’œuvre que représente Mercure.

Les sphères souvent présentes dans mes espaces-temps fractionnent l’espace –temps tableau dans plusieurs bulles telles des micros univers au sein même de l’unité de la composition abstraite.

Cette toile s’inscrit tout naturellement dans les groupes matières-couleurs bleus et rejoint des thèmes tels que : Et la terre ?...Archange, Angel, mais en étant plus orientée vers une thématique mythologique de référence avec le Dieu Mercure ou Hermès.

 

Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que mes choix de titres restent la libre expression des messages que je m’amuse à faire passer.

De façon ludique bien-sûr, et grave aussi parfois. Que mes espaces-temps tableaux deviennent pour vous autant de petites bulles d’oxygènes me comblerait de joie.

Ce que j’ai envie de rajouter et de vous dire, c’est que je suis quelqu’un qui a une volonté très forte de transmettre et de faire passer au travers de ces créations abstraites un bien-être fondamental à l’époque où l’on vit. Mais que  nombreuses aussi sont mes œuvres du passé à n’avoir pas eu de titre.

En analysant mes œuvres de cette façon j’ai voulu répondre à une demande qui m’a été faite par beaucoup de personnes.

J’ai comme un grand nombre d’artistes des envies de dire les choses d’une certaine façon, j’ai choisi l’art abstrait comme le véhicule pour transporter mes idées, sans jusque là mettre réellement engagée à ce jour, en revanche je reconnais que je serais heureuse que mes œuvres participent à de nobles causes et qu’elles soient le symbole de certains enjeux écologiques ou pacifiques me plairait assez, surtout que les évènements, sensations/émotions par le transport de la peinture abstraite restent plus du domaine de la suggestion, de l’insinuation douce et révélatrice de sensations pures.

Ce qui est une assez jolie façon je pense d’amener les mentalités à évoluer tout   en douceur vers plus d’empathie.

Devant des problèmes cruciaux écologiques qui envahissent notre planète.

Je partage ce goût avec un grand nombre d’autres artistes.

En-Vie 120x60 Acrylique.

Cette composition issue du groupe matière-couleur rouge est travaillé au couteau dans des magentas purs et des vermillons profonds ; la respiration de l’œuvre se joue par les touches de blancs piquetés comme les « poux »  exprimés par le langage académique disséminés  par-ci, par- là et laissés à même les tracés au couteau.

On ressent la pulsion de vie comme le cœur qui bat dans : « Woman’s coming in love » œuvre du passé dans laquelle volontairement j’avais esquissé où ébauché le corps morcelé d’une femme, dont les membres sont travaillés  au couteau et sont suggérés, représentatifs de l’émotion de la femme entrant dans l’état amoureux, car, dans l’œuvre il s’agit de cela, l’idée de se liquéfier, de ne plus sentir ses membres etc. On y perçoit encore le cœur énorme qui semble sortir ou entrer de et dans la poitrine.

Certaines personnes m’ont confortées dans l’idée du message que j’avais souhaité faire passer, en me disant avoir très bien ressenti cette pulsion de vie du cœur qui palpite ou voir le cœur qui s’échappe et qui entre en l’état d’amour !

C’est par ce que me renvoi les personnes spectatrices de mes espaces-temps tableaux que je sais que j’ai réussie ou pas à faire passer le message ; qui  dans woman’s coming in love  œuvre qui date de 2000 se voulait symboliser l’état par lequel l’on tombe amoureux.

 L’idée de chute et d’arrachement m’ont intéressé.

Là dans : «  En-Vie » il s’agit d’un cri plutôt que l’on entend à l’intérieur de l’oeuvre  elle-même, qui résonne sur la toile aussi, quelque chose dont on dira aussi en soi qu’il est indéfinissable, on voit la forme crucial et central vibrante.

J’ai voulu en cette période de Noel pas si facile à vivre pour tout le monde, réveiller un peu l’humanité qui sommeille en chacun de nous.

Lancer un appel muet et visuel aux spectateurs de : «  En-Vie » dans le même état d’esprit que « Et la Terre  ? » mais dans le sens de leur rappeler qu’ils sont là ici et maintenant, et qu’ils ont encore et toujours le pouvoir de faire changer le monde.

J’ai voulu interpeller par la puissance du geste et du potentiel-maximal-énergie*(Notion que j’explique dans ma démarche esthétique).

Ce potentiel bien entendu étant inhérent à la dominante matière-couleur rouge très incendiaire, par mon tracé vif au couteau, qui m’a permit de le faire ainsi…

Le format «  porte  » je l’ai baptisé ainsi me donne un pouvoir nouveau quand d’autres formats le limite ; j’ai souhaité en quelque sorte entrouvrir une porte sur un domaine plus axé sur les autres, réveiller en nous-mêmes la petite flamme du cœur celle qui bat juste à l’intérieur !

Paradisio ou Eden II 120X60 Acrylique.

Toujours le même format que pour En-Vie donc aussi « une porte » que je me suis amusée à entrouvrir cette fois sur un univers paradisiaque.

Ici cet espace-temps tableau parle à notre jardin secret, celui que l’on cultive en « douce ».

J’ai sélectionné des matières-couleurs dans la gamme des violines, le tout saupoudré au maximum par des blancs cotonneux travaillés à l’éponge.

J’ai consciemment décidé de donner une accalmie à ma démarche par le biais de cette œuvre ; qu’elle se présente dans ma démarche esthétique comme un temps d’arrêt, sur un bonheur perdu et retrouvé ou enfin découvert…

C’est aussi la quête d’un ailleurs que enfin l’on entrevoit, l’on peut y découvrir nombreux animaux étranges et drôles qui se cache dans un jardin imaginaire.

Une quiétude infinie se dégage de l’œuvre du fait qu’elle s’inscrit dans le groupe des matières-couleurs violet mélange de rouge et de bleu par essence.

Volontairement le bleu vient délivrer le rouge de son énergie au potentiel-maximal intense et le radoucir en un violet plus rassérénant et spirituel.

Cependant des orangers et des ocres en bas de la composition viennent compléter la portée chromatique de l’œuvre à fin qu’elle ne tombe pas non plus dans un climat que je n’aurai pas souhaité totalement béatifiant non plus.

Le spectateur reste emporté dans les jeux de lumières et peut aisément laisser libre cours à son imaginaire, de nombreux détails au pinceau s’y prêtent également.

Pourquoi ce titre Paradisio ou Eden II ?

Car il a existé un Eden II crée en mai 2006 et vendu à un collectionneur qui requérait une portée bien moins paradisiaque, paradoxalement c’est pourquoi j’ai souhaité appuyer sur la redondance des termes pour remettre les choses à leur place d’une certaine manière.

J’ai prévu l’analyse d’Eden II pour le courant septembre.

Même si ces deux œuvres appartiennent au même groupe matière-couleur violet il n’en résulte pas moins que de multiples différences les distinguent.

La majeur en est la non utilisation du blanc sous aucune forme que ce soit dans Eden I et la question que je soulève est la suivante peut-il exister un Eden sans lumière réelle ou de l’esprit ?

Dans Paradisio ou Eden II le blanc est omniprésent il sert à lui seul à guider le spectateur, il le couvre de son grand manteau blanc immaculé de lumière !

C’est par là seulement, qui peut le savoir, qu’il trouvera le chemin de ce qu’il cherche, peut-être  par la lumière, au travers du blanc pur, qui devient ici, le symbole de la conscience, source de tous les possibles bienfaiteurs !

L’étape du lâcher prise est omniprésente dans cette œuvre, c’est de cela dont il s’agit, se laisser aller à ses ressentis propres à ses rêves d’enfants aussi pourquoi pas ?

Katarsis I 146X114 Acrylique.

La définition du dictionnaire dira : « Mot par lequel Aristote désigne l’effet de purification produit sur les spectateurs par une représentation dramatique. »

Représentation dramatique s’il en est, Katarsis I dispose bien de tous les éléments si bien que c’est tout l’un ou tout l’autre, des spectateurs m’ont dit en poussant un cri :

« Mais c’est dramatique ! » Ou d’autres au contraire ont poussé un soupir de soulagement !

La purification aurait-elle eu lieu plus intensément chez les seconds que chez les premiers ?

Peu m’importe de connaître la portée psychologique de mon œuvre sur ses spectateurs, je les laisse toujours autonome face à leurs affects et surtout créateur à leur tour, je me suis fortement amusée dans cette composition et je précise que loin de moi l’idée de me purifier ou de purifier qui que ce soit par la portée de l’existence de l’œuvre elle-même !

Katarsis I agit de façons multiples et variées sans aucun doute ce qui compte pour moi c’est que l’espace-temps agisse et fasse réagir !

Il développe à lui seul une force volontaire qui provient cela va s’en dire de l’utilisation du registre des matières-couleurs rouge avec en  touche des oranges puissants et multivitaminés et des ocres à la pigmentation agissante utilisés quasiment purs.

Il semblerait qu’un combat soit livré sur la toile par les forces en présences symbolisées une fois encore par les sphères, le travail au couteau l’accentuant d’autant plus.

Les deux forces centrales en présences se livreraient donc un combat, elles sont projetées par un miroir invisible et apparaissent comme essayant de s’anéantir mutuellement !

On ressent le leitmotiv du combat dans cet espace-temps tableau, toutes les forces en présences se livrent bataille en même temps le spectateur lui-même se trouve interpellé par le combat qui se livre sur la toile par le potentiel-maximal-énergie développé !

Qui cherchera à connaître le résultat de la joute qui se livre entres les forces en présence ?

L’on me dira qu’il se dégage une telle violence de cette œuvre qu’elle en arriverait même paradoxalement à en calmer plus d’un !

Mon idée là enfin est mise à nue, et la question qui en découle également, comment le spectacle de la violence généralisée par cette composition peut-il « purifier » les émotions des personnes spectatrice de l’œuvre ?

Vraisemblablement par le transport d’un phénomène d’auto-projection de soi-même un lâcher prise qui vise à s’auto purifier de toute formes de violences extérieures et intérieurs.

Se purifier en regardant une œuvre et pourquoi ne pas réussir à canaliser ses propres conflits intérieurs ?

La création de Katarsis I m’a procuré une expérience très importante dans ma démarche artistique.

En premier lieu elle m’a délivré d’un poids matériel car je sais maintenant que d’autres chemins d’investigations et d’expériences colorimétriques à envisager pour plus tard, les complémentaires matières-couleurs n’étant pas antinomiques en soi.

Les verts et les rouges peuvent s’induire non pas en erreur, mais peuvent ajouter un caractère unique à une œuvre, lui prodiguer l’inclinaison nécessaire à sa crédibilité, afin de la faire s’orienter vers une voie plus spirituelle, pourquoi pas ?

Katarsis I m’a pemis d’explorer ce champ là, ainsi les expériences que m’ont apportées les spectateurs de Katarsis I m’ont renvoyés à ma propre expérience, un échange réel s’est opéré, et s’est fondamentalement une nouvelle porte qui s’est ouverte dans ma démarche créatrice…

Et la terre ? 106X76  Technique mixte sur bois.

Ce tableau issu du groupe matière-couleur bleu symbolise une interrogation.

Je jette sur le support qui est en bois donc dur, sans la souplesse de la toile des matières-couleurs bleues, blanches, mauves, froides, acérées telles des couperets.

Je mets tout de suite en évidence l’interrogation que je pose au spectateur de l’œuvre.

Cette dernière étant appuyée par le titre de l’œuvre et ponctuée par le point d’interrogation éloquent.

Le spectateur avisé pourra soit s’interroger sur le titre du tableau, soit ressentir la perplexité toute interrogative que cette œuvre dégage dans son ensemble.

Dans cette création je mets les spectateurs de l’œuvre face à l’instant ou ils échafaudent une théorie sur le problème posé, et face à celui ou ils s’en esquivent…

Les tensions qui émanent de cette œuvre par le jeu des matières-couleurs, sur ce fond noir omniprésent nous étouffe et nous oppresse, la terre au centre du tableau enserrée dans cet étau que représente les matières-couleurs hachées au couteau.

Apparaît sembler vouloir nous inviter à réagir, mais à quoi ???

L’écorce terrestre bleue nous apparaît torturée, on peut imaginer aussi un œil explosé, sortant de son orbite comme arraché de la tête !

Mais nous voyons seulement jaillir de l’écorce terrestre des tensions orangées et pourpres traduites au couteau.

On ressent dans le noyau terrestre, au cœur de la terre comme quelque chose en devenir.

Et si le spectateur venait à saisir substantiellement ce qui se trame au sein de cette œuvre et que cela viendrait par la même faire résonner dans sa propre conscience le problème fondamental soulevé par cette composition ?

La représentation de cette terre torturée, ce constat froid, ce cri d’alarme muet, ne pourrait le laisser insensible !

Cette œuvre est un appel au secours que j’ai lancé au monde entier au travers cette création abstraite réalisée en l’an 2000 avant qu’il ne soit trop tard, les choses et les évènements nous sommes en 2007, sont maintenant en l’état de ce que nous ne pouvons plus les ignorer.

J’ai dans mon univers artistique et rêveur espéré que cette œuvre aurait pu être le détonateur d’une prise de conscience universelle, pour cela il aurait fallu que le monde la voit.

Je continue d’y croire et je me dis que : « Et la Terre  ? » peut encore interroger sur des questions essentielles telles que :

« Sommes-nous les protecteurs ou les détracteurs de la Terre  ? Avons-nous le droit de laisser à la science le pouvoir d’en faire son terrain d’expérimentation préféré ? Que ce soit dans le domaine du nucléaire, par l’étendue de la pollution de l’air, de nos océans etc.

Les catastrophes naturelles ne sont-elles pas suffisantes à le dévaster déjà ?

Coupé de la nature comme nous le sommes aujourd’hui, sommes-nous en mesure de comprendre et d’interpréter les violences que nous envoient la nature comme une sonnette d’alarme même si le message est des plus irrationnel ?

Même s’il me plaît dans cette création dont le noyau central est révulsé, semblant faire l’objet de convulsions insoutenables, d’humaniser notre Terre.

J’invite avant tout les personnes spectatrices de l’œuvre pendant qu’il  n’est pas encore trop tard à réfléchir avant que nous ayons un jour à dire :

« Et la Terre  ?... sous entendu qu’a-t-elle été ?

Cordialement, Elle Bory.

Translation in English

Analyses of works by It Bory

         

 E-mail: ellebory@free.fr

http://ellebory.livegalerie.com/

I always had fun to name each one of my abstract paintings as:

Ø Espace-temps tables, each space time tables are integrated into various categories of groups of matter-colors for example the group of the red matter-colors, that of matter-colors blue etc

I also understand by the matter-color term the way in which I prepare painting with the acrylic resin of which I have used and misused for here now about twenty years, and who remains my preference, by his texture, his coldness, his glare at the same time, his matity too!

Generally I mix painting with various binders, which induces the effect of matter-color of which I refer.

My tools are multiple:

Knives to be painted, various sponges, rags, rollers and many formats of brushes and of course my hands etc

I explained my step of creation on a site which I shared with other artists since 2002: webartsite. Com.

Maintaining it is with the following address http://elle.bory.free.fr that you will be able to discover my artistic step, my experiments, my artistic curriculum vitae etc

 In July since the 2002 all artists find themselves for new artistic meetings for the New Metamorphoses which is a great demonstration with Mothe co. Héraye in Two-Sevres close to Niort.

 

I took the practice to analyze some of my works:

Ø 5 space times tables carried out on paper against stuck.

Acrylic XAO-YANG II 65x50.

Imagined after the reading of the book: “The way of the CAT” of

Gerard Edde.

What it should be known it is that I recognize myself rather well in the current of thought resulting from the philosophy taoist, which is founded on the concept of the yin and the yang.

Where the principle of the indissociable opposites, there from where all is resulting, each differences in themselves giving rise to its opposite and reciprocally, the principle of simultanéit�� generating and revealing its opposite in a ceaseless leitmotiv and consequently principle of life: the matrix.

Where the idea becomes interesting in my artistic step, it is at the time or the opposites harms and day, white and black, force of nothing, inertia of materiae PRIMA and our world of the colors appear the ones and the ones with the others for being better erased, are distinguished, and then… harmonize themselves…

Where all takes finally a direction Xao Yang II: male force par excellence was born, male entity which is opposed ten years afterwards to Xao Yang I and which is made the echo of it.

This work which has the capacity to connect the human being with the entire universe through the body and of the spirit however returns me the image of

Xao Yang I with this immense bird of plunging fire in an assuaged and serene Pacific Ocean.

Here like the way taoist does it which refers unceasingly to the direct experiment; and which tells that to know the CAT it is simply necessary to try out the conscience and energy.

The space time table Xao Yang II which is resulting from the purple group of the matter-colors in oneself the mixture of the matters colors blue and red.

The local tone of the paper stuck on the support out of paperboard is purple/blue it makes bodies with bubbling and sparkling white, worked with sponge what gives to work this “vibratory” effect.

If the spectator lets himself seize and carry, it will let rove its glance and will be able to let it be also lost in reds orange trees cordial and sharp and rebounding, unceasingly…

I connect Xao Yang II to a breathing full with generous energy, I thus wished it by carrying it out I transmitted my positively charged waves to him, some of his spectators of last consolidated me in this idea.

While returning me of the images such as:

“One afternoon of summer after the storm when returns the soft heat of the sun and perhaps that its rays surreptitiously come to be posed on the objects and to give them this almost unreal external light so much she confronts the object with the limits of what he.

And on oneself, but still an intense heat on the level of the heart…”

The last image is pure and free, a person has it thus to me retransmise, that made me think of the idea happiness.

In any case for me and in my optics the idea of the way of the CAT is the idea of the research of the way, of happiness, in any case of something which would reunify the human being.

My space times tables are often as many searches, of messages which only wait to be read, decoded by the spectator and finally to be used as revealing detonator/.

I like enough this concept that beyond works what a are resulting from the register of paintings, of the sculptures, or of the various in situ installations or in kind in all kind… and their characters purely aesthetic there exists the delivery of a free and fundamental message which would attach our multiple creations to us other artists, with something of other, of more powerful, of more spiritual!

And that thus beyond their particular messages it is question of a single message in particular for each individual in this world.

Acrylic Zen 65x50.

This work not belongs to the matter-color black those of works forces such as: Fusion, Etna, Metal-Fusion etc

But rather of those resulting from the register in which I like to insinuate that:

“The black is the ECRIN of the colors. ”

Here, the colors molten, are worked in lower part of the black which is rubbed, scraped, the matter-colors represent and suggest implied forms which do not deliver from the start, one will be able to perceive some hardly outlined faces there…

It is rather rare that I “appear” thus of the characters, but Zen being chronologically following Eden I with which I had started to start my new step of figurative research or representation of reality that was deliberated on my share.

Zen appears calm, but of share its obscure side lets pass various feelings clean to felt each one according to its own feeling of the moment when induces by its lived last.

Acrylic osmosis 65x50.

Pure abstracted expression, being attached to works forces resulting from the group matter-color black quoted previously, the only nuance is that of the frozen green and cold which digs in the work of the vacuums like also, as many water jets coming to extinguish subjacent fire.

The space time Osmose table remains a bracket wedged in my step of research relating to the black matter-colors.

The tool knife to be painted is used in a intention aiming more binding, at joining together, rather than has to separate or to divide the matter-colors enter they.

It is a will clean to create a correlation matter-color, even if this one does not correspond to a connection chromatic known as coherent or academic.

It is by this paradox that I aspire to obtain Osmosis titrates predetermining the exit and the gasoline even of this space time table!

 

Water 70x50 rounds Acrylic.

This work was carried out at the time of the first manifestation of the New Metamorphoses in Mothe co. Héraye, for the occasion the villagers had given us many objects strange and heteroclite of their environment at end that we other artists in all kinds since painters, sculptors, photographers etc were confused we can invest them various manners.

I had selected stop bottles out of water plastics of style Volvic etc, colors blue, yellow and green mixed in a slightly opaque white plasticized pocket.

Visually what attracted me is the pastellized colours of blue sky and other pale yellows, and green of water, being born from the optical mixture due to their container is: the plasticized pocket.

Thus in this composition, blue greens, of the lagoons or the marshy lagoons as one wishes to perceive them, when the geometry of the rounds gives to contours water a more familiar character, at most less worrying. As as many small signs has suddenly translated one knows only she subjacent breathing.

I worked with sponge at end to give to this space time table a vaporous side, as if a heat emanated from the matter water itself!

Vaporous like or vapor steam of the bed of the river when the ground and the life plant and animal one can say lend to as well plays as that made release a soft alive heat…

In a ludic way, as, I like to imagine me as are as many small fish which of lower part the fabric come on the surface and draw rounds in water…

I like the work of the green and blue matter-colors which mix and fuse by the real transport of water that I abundantly used for this work.

This table very as much as Osmose also remains between bracket, since it is integrated into other works on the topic of the religion such as:

“Archangel, Angel, etc”

 

While speaking about fish I refer here, at the Christian era symbolized by the astrological sign of the fish which remainder is my sign zodiacal.

Amongst other things thing, but still, I make without religious connotation specifies a wink with Moise such as one symbolized it to us as that which left water.

In this direction it enables me to throw a bridge symbolic system as being that which can represent us universally all speaking I hear.

I seek more one opening on a state of introspection delivered by the message of work: “Round of water” most simply.

That a religious speech whatever it is.

That being that amuses me at the same time to open the bracket on the psychoanalysis and the field which often uses the image symbolic system of water as that is:

Marsh of the conscience or ocean of unconscious, and in this conscious or unconscious to think there that water Rond can invite its spectators at the same time to position to see to be located with respect to its clean felt.

Besides how it poses a new glance on itself one sees disseminated eyes die of there in this work, as if the spectator who looks at work is in his looked at turn, this play of glance opens the door on introspection, in any case on the idea to wonder what one feels vis-a-vis this glance which leaves the work and which goes on itself!

It is through this interactive game that takes place the magic of the Ronds space time of water.

Black magic 60 x50 Acrylic.

This composition is integrated directly into the red matter-color group. It is a direct work with the knife, spheres are here present five, like our five directions.

Bright spheres which are delivered on the paper support covered with a bright red.

The blue ones, the magentas, mixed with orange in key, are the direct expression of the gesture.

They form a unit with the white and the blacks which them create space.

When the vacuums and the full ones meet, bind and merge.

The movement of this space time table him, is done intense, tonic.

Involving the spectator of work in an energy leitmotiv.

This composition I entitled it Black Magie to symbolize a dream chamanic which I made it y' has a few years.

I wished to recreate and give again this impression of fright to work, a discharge system at the same time of our many affects by the transfer of the colors themselves.

Like the healer or the chamane entering in fright to look after, Black Magie would be as a posology containing colors which would look after the words of the heart and the body.

Ø 5 space times tables on fabric.

Red sun 130 X 89 Acrylic resin.

This space time table makes party of the groups matter-colors red.

Doesn't this work come to conclude a chapter started by And the Earth? , quite to the contrary it has allowed an opening in my artistic step to me.

In And Earth?

I approach the situation at the ecological level general with a questioning, in T° it acts rather of the rise to power of the atmospheric temperatures by the use of the symbol of the degree Fahrenheit, (°) not having of cease to rise, via the problems of climate warming.

With Red Sun I enter directly the sharp one of the subject by describing our sun itself which becomes increasingly omnipresent.

I wanted to symbolize with my manner these environmental problems, in all simplicity, I in addition proposed my works in support for defense campaigns of the environment.

Which would be their more beautiful reward if were not to exist for the cause which saw them being create.

While waiting for it is not more than one questioning in question as with And the Earth nor of a report as with T° WITH Red Sun it is an extreme awakening which seized the spectator!

It is not any more in authority or enter quotation marks, there, it is the concrete realization of what I wanted to propose to allow the generalized awakening of it.

In Red Sun all the matter-colors are with go if one can say, of coldest to hottest.

They spouted out tubes, without announcing itself.

Cavity they were to be there, it is all!

The matter-colors of the more sharp to most acid, even the electric green is present there, being opposed highly to its complementary such as the reds or the magentas…

The colors thus by vehement gestural of the more sharp to most acid are put in presence.

Fast movements in all the directions overlap thus creating the almost compulsive clean intensity which I wished to give to this work.

My artistic energy slowed down by my analysis during one year finally could be exorcized in the middle of this Red Sun!

The gestural expression exclusively achieved by means of a knife enabled me to register all the range of what I saw, heard and included/understood of the media information delivered on the subject and then the bite of the sun in this heat wave of this summer 2003.

Allowed me to show the result that all the colors can very be also well expressed themselves on our world.

I wanted to propose to you the reading of a text named Red Sun which I wrote in 1999. Before taste of work itself.

                                                   Red sun

Ordinary seasons which do not have of it really any more the air…

With when a red sun opposed to the green moon?

Even the air became unbreathable

Will all become again normal?

Honey so that it appears this year would become purple!

Where will we seek the colors of our past?

When all the sources will have been exhausted?

Without resources after will we still seek?

Whereas it would just be enough for us to appreciate what was given to us…

Ordinary seasons which do not have of it really any more the air…

With when an astral voyage towards a point of final horizon between sky and ground?

As for will our Ground bathe in an existential happiness?

Will we be able to save the heart of our World?

When the immonde calculation leaves us without preamble, only, vis-a-vis an asepticized world!

And will our children have still what to dream?

Will all become again really normal?

Because, even the air became unbreathable!

Do you find that really normal?

Mercury 146 X 114 Acrylic resin.

The space time Mercure table leaves my usual register, already by the choice of the colors used since the cold matter-colors are prevalent such as: the blue ones, steels, the turquoises and the sparkling white worked with large sponge come in this space time table to make dance the colors!

The electric green spouts out bottom of work as if he announced the birth of the black form, certain people will see there the birth of a back of athlete resulting from a body of muscular Apollo and with the ebony skin divided by the omnipresent spheres.

The black matter-color worked with the knife remains however stripped of a direction which I will have wished to assign to him as a preliminary.

It is the black form which I liked to discover through work that Mercure represents.

The spheres often present in my space times split the space time table in several bubbles such of the micro universes to the centre even of the unit of the abstract composition.

This fabric fits quite naturally in the matter-colors groups blue and joined topics such as: And ground? … Archangel, Angel, but while being directed more towards a mythological set of themes of reference with God Mercury or Hermès.

 

What it is necessary to keep in mind it is which my choices of titles remain the free expression of the messages that I have fun to make pass.

In a ludic way well-sure, and serious also sometimes. That my space times tables become for you as many small oxygen bubbles would fill me joy.

What I have desire for adding and for saying to you, it is that I am somebody who has a very strong will to transmit and make pass through these abstract creations a fundamental wellbeing at the time where one lives. But that many also are my works of passed not to have had of title.

By analyzing my works in this way I wanted to answer a request which was made to me per many people.

I have like a great number of artists of the desires for saying the things in a certain way, I chose the abstract art as the vehicle to transport my ideas, without until putting there really to date committed, on the other hand I recognize that I would be happy that my works take part in noble causes and that they are the symbol of certain stakes ecological or peaceful would like to me enough, especially that the events, feelings/emotions by the transport of abstract painting remain more of the field of the suggestion, of the soft and revealing insinuation of pure feelings.

What is a rather pretty way I think of leading mentalities to evolve all carefully to more empathy.

In front of ecological crucial problems which invade our planet.

I share this taste with a great number of other artists.

Envy 120x60 Acrylique.

This composition resulting from the red matter-color group is worked with the knife in pure magentas and major vermilions; the breathing of work is played by the keys of white piquetés like the “lice” expressed by academic language disseminated by-Ci, by there and left with same the layouts with the knife.

One feels the life instinct as the heart which beats in: “Woman' S coming in coils” work of last in which voluntarily I had outlined where outlined the parcelled out body of a woman, whose members are worked with the knife and are suggested, representative of the emotion of the woman entering the state in love, because, in work it is about that, the idea to liquify, more not to feel its members etc One still perceives there the enormous heart which seems to leave or enter of and the chest.

Certain people consolidated me in the idea of the message which I had wished to make pass, by saying me very well to have felt this life instinct of the heart which palpitates or to see the heart which escapes and which enters in the state of love!

It is by what me reference the people spectators of my space times tables which I know that I succeeded or not to transmit the message; who in woman' S coming in coils work which goes back to 2000 wanted to be to symbolize the state by which one falls in love.

 The idea of fall and wrenching interested me.

There in: “Desire” it acts of a cry rather than one hears inside work itself, which also resounds on the fabric, something which one will as say in oneself as it is indefinable, one sees the vibrating form crucial and central.

I wanted in this period of Christmas not so easy to live for everyone, to awake a little the humanity which sommeille of each one of us.

To launch a dumb and visual call to the spectators of: “Desire �� in the same frame of mind as “And the Earth? ” but in the direction to recall them that they are there here and now, and that they have still and always the capacity to make change the world.

I wanted to challenge by the power of the gesture and the potentiel-maximal-énergie* (Concept that I explain in my aesthetic step).

This potential of course being inherent in the dominant red matter-color very flamer, by my sharp layout with the knife, which has enabled to me to do it thus…

The format “carries” I baptized it thus gives me a new capacity when other formats limits it; I to some extent wished to half-open a door on a field more centered on the others, to awake in ourselves the small flame of the heart that which beats just inside!

Paradisio or Acrylic Eden II 120X60.

Always the same format that for En-Vie thus as “a door” as I had fun to half-open this time on a paradisiac universe.

Here this space time table speaks with our secret garden, that which one cultivates in “soft”.

I selected matter-colors in the range of violine, the whole powdered to the maximum by cottony white worked with sponge.

I consciously decided to give a lull to my step by the means of this work; that it is presented in my aesthetic step like a downtime, on a happiness lost and found or finally discovered…

It is as the search of elsewhere as finally one foresees, one can discover there many strange and funny animals which hides in an imaginary garden.

An infinite quietude emerges from work owing to the fact that it falls under the purple group of the matter-colors mixture of red and blue essentially.

Voluntarily blue comes to deliver the red of its energy to potential-maximum intense and it to radoucir in purple more clearing up and spiritual.

However orange trees and ochres in bottom of the composition come to supplement the chromatic range of work at end which it does not fall either into a climate which I will not have wished completely béatifiant either.

The spectator remains carried in the plays of lights and can easily leave free course to his imaginary, of many details to the brush also lend himself to it.

Why this Paradisio title or Eden II?

Because there was an Eden II creates in May 2006 and sold with a collector which required a range much paradisiac, paradoxically this is why I wished to support on the redundancy of the terms to give the things to their place in a certain manner.

I envisaged the analysis of Eden II for in September.

Even if these two works belong to the same purple matter-color group it does not result from it less than from multiple differences distinguish them.

The major one is it not use of the white in any form that it is in Eden I and the question that I raise is the following one can exist an Eden without real light or of the spirit?

In Paradisio or Eden II the white is omnipresent it is only used with him to guide the spectator, it covers it with its large immaculate white coat of light!

It is by there only, which can the knowledge, that it will find the way of what it seeks, perhaps by the light, through the pure white, which becomes here, the symbol of the conscience, source of all the possible benefactors!

Is the stage of releasing taken omnipresent in this work, they are of that in question, letting themselves go to its felt clean to its child's dreams also why not?

Acrylic Katarsis I 146X114.

The definition of the dictionary will say: “Word by which Aristote indicates the effect of purification produced on the spectators by a dramatic representation. ”

Dramatic representation if it is, Katarsis I has all the elements well so that it is all one or all the other, of the spectators said to me by pushing a cry:

“But it is dramatic! ” Or others on the contrary pushed a sigh of relief!

Would the purification have taken place more intensely among seconds than at the first?

Little is essential me to know the psychological range of my work on its spectators, I leave them always autonomous vis-a-vis their affects and especially creator in their turn, I strongly had fun in this composition and I specify that far from me the idea to purify or purify anyone by the range of the existence of work itself!

Katarsis I acts in ways multiple and varied without any doubt what counts for me it is that the space time acts and makes react!

It develops with him only a voluntary force which comes that will say of it use of the red register of the matter-colors with in key of oranges powerful and multivitaminés and of ochres with the acting pigmentation used almost pure.

It would seem that a combat is delivered on the fabric by the involved forces symbolized once again by the spheres, work with the knife all the more accentuating it.

The two central involved forces would thus deliver a combat, they are projected by an invisible mirror and seem trying to vanish mutually!

One feels the leitmotiv of the combat in this space time table, all the forces involved deliver to battle at the same time the spectator himself is challenged by the combat which is delivered on the fabric by potential-maximum-energy developed!

Who will seek to know the result of the tournament which book enter itself the involved forces?

It will be said to me that it releases such a violence from this work that it would sometimes happen from there even paradoxically to calm of them more one!

My idea there finally is exposed, and can the question which also results from this, how the spectacle of the violence generalized by this composition “purify” the emotions of the people spectator of work?

Probably by the transport of a phenomenon of car-projection of oneself to release taken which aims at car purifying of any forms of violences external and interior.

To purify by looking at a work and why not succeed in channeling its own interior conflicts?

The creation of Katarsis I got to me a very important experiment in my artistic step.

Initially it delivered me of a material weight because I now know that other ways of investigations and experiments colorimetric to consider for later, the complementary matter-colors not being paradoxical in oneself.

Can the greens and the reds be induced not in error, but can add a single character to a work, to lavish the slope necessary to him to its credibility, in order to make it direct itself towards a more spiritual way, why not?

Katarsis I enabled me to explore this field there, thus the experiments which the spectators of Katarsis I brought to me returned me to my own experience, a real exchange took place, and is basically a new door which opened in my creative step…

And ground? 106X76 Technical mixed on wood.

This table resulting from the group matter-color blue symbolizes an interrogation.

I throw on the support which is out of wood thus hard, without the flexibility of the fabric of the matter-colors blue, white, mauve, cold, sharp-edged such of the choppers.

I immediately highlight the interrogation that I pose to the spectator of work.

The latter being supported by the title of work and punctuated by the eloquent question mark.

The advised spectator will be able either to wonder about the title of the table, or to feel very interrogative perplexity that this work releases as a whole.

In this creation I put the spectators of work vis-a-vis the moment or they erect scaffolding a theory on the problem arising, and vis-a-vis that or they are dodged some…

The tensions which emanate from this work by the play of the matter-colors, on this omnipresent black bottom chokes us and oppresses us, the ground in the center of the table enclosed in this vice which represents the matter-colors chopped with the knife.

Appears to seem to want to invite us to react, but with what???

The blue Earth's crust appears to us tortured, one can also imagine an exploded eye, outgoing of its orbit like snatch of the head!

But we only see spouting out Earth's crust of the orange tensions and crimsons translated with the knife.

One feels in the terrestrial core, in the middle of the ground like something in becoming.

And if the spectator had suddenly seized substantially what is woven within this work and that would consequently come to make resound in its own conscience the fundamental problems raised by this composition?

The representation of this tortured ground, this cold report, this dumb cry of alarm, could not leave it insensitive!

This work is a call to the help which I launched to the whole world to through this abstract creation realized in the year 2000 before it is too late, the things and the events we are in 2007, are now in the state of what we cannot any more be unaware of them.

I have in my artistic universe and dreamer hoped that this work could have been the detonator of a universal awakening, for that it would have been necessary that the world the way.

I continue to believe in it and I think that: “And Earth? ” can still question on crucial questions such as:

“Do we Somme the guards or the detractors of the Earth? Do we have the right to leave with science the capacity to make its preferred ground of experimentation of it? That it is in the field of the nuclear power, by the extent of air pollution, of our oceans etc

Aren't the natural disasters sufficient to devastate it already?

Cut nature as we are it today, are we able to include/understand and interpret violences which send to us nature as an alarm bell even if the message is more irrational?

Even if I like it in this creation whose core is counterirritated, pretence to be the subject of insupportable convulsions, to humanize our Ground.

I invite before all the people spectators of work while it is not yet too late to reflect before we have one day to say:

“And Earth? … under heard that was it?

Cordially, It Bory.