Samedi 6 juin 2009, j’accrochais le maximum de tableaux aux murs de bois brut…
Manquant de chaines pour composer la mise en cimaise, je posais le maximum de toiles sur le sol, les unes devant les autres et en installais dans ce meuble en bambou…
Il y a peu de temps, je débutais la décoration intérieure de cet espace. Une tâche complexe et que je croyais surhumaine. Comme je travaille seul, je devais visser des planches de plus de trois mètres de long, à une hauteur de près de trois mètres…
Y vompris des poutres de pluq de quatre mètres, pour soutenir le tout…
Après avoir vitrifié le sol en bois brut, déposé quelques meubles en bambou et accroché quelques toiles, voici le résultat.
Désormais, je dispose à la Remaudais d’une salle, petite, mais confortable, dans laquelle mes toiles seont présentées, entreposées et mise en valeur comme dans un écrin… L’espace est modeste et la couleur miel de l’ensemble représente le soleil qui est en moi…
Il ne lui manque plus que le plancher pour avoir une allure correcte.
Ensuite, je suspendrai de longues chaînes et les câbles recevront les dispositifs d’éclairage à basse tension et surtout à économie d’énergie :
Elle est issue du soleil…
A cet endroit précis, je peux ranger dix chevalets d’exposition.
Pièce de vie et d’exposition…
Conçue pour recevoir mes tableaux, voici une salle d’exposition.
Elle n’attend plus que son plancher,
son réseau électrique solaire et son mobilier en bambou…
Enfin, une pendule centenaire égrènera le temps…
Le plancher sera constitué de planches en pin des landes, vissé sur lambourdes et collées l’une contre l’autre.
Après un ponçage fin, une guirlande de lierre et de fleurs sera peinte. Enfin, quatre couches de vitrificateurs à l’eau seront appliquées sur l’ensemble, pérennisant ainsi l’oeuvre peinte sur le sol
Il vient de paraître à compte d’auteur, chez « thebookedition.com ».
Vous pouvez vous le procurer à cette adresse…
http://www.thebookedition.com/l-homme-aux-pieds-de-caoutchouc-stephane-cuny-p-12357.html
La vie réserve bien des surprises. Je suis « l’homme aux pieds de caoutchouc » né handicapé et j’ai pris le train en marche, alors il me faut remonter le convoi, wagon par wagon et affronter les autres, ceux qui ont décelé mes points faibles…
Je raconte mon histoire, l’histoire de ceux qui ont croisé mon chemin et m’ont donné un peu de leur vitalité, de l’espoir et de la lumière dans cette destinée sombre.
Cette lumière, je la retranscris sur mes toiles, car je ne veux qu’à aucun moment elle s’éteigne et laisse place à la vie, à la mort…